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JEAN-CLAUDE OLIVIER RACCROCHE LES GANTS




Communiqué – 24/02/2010 Pavillon d’Armenonville – Paris

J.C Olivier passe le relais à E. de Seynes…

Le lien entre la Marque YAMAHA et JC Olivier est indéniable : En France, ils ont grandi et se sont construits ensemble.

45 ans d’une étroite et forte collaboration ont installé, depuis de nombreuses années, la Marque comme leader de ses marchés sur le territoire français. Des réseaux spécialisés de concessionnaires ont été développés. Ils représentent aujourd’hui plus de 600 points de ventes, dont 70% sont monomarques. Le savant mélange entre le business et la compétition a donné une identité forte à la Marque, insufflée par un homme, JCO, qui considère la compétition comme un formidable banc d’essai permettant de valider les meilleurs choix technologiques.

Pour JC Olivier participer en tant que pilote à des courses prestigieuses telles que le Bol d’Or, l’Enduro du Touquet, le Dakar ou le Raid Oléron.. c’est démontrer au plus grand nombre la fiabilité et la confiance qu’il a en ses produits.

Eric de Seynes, qui a rejoint YAMAHA MOTOR France en septembre dernier, est nommé aujourd’hui Directeur Général. Sa légitimité à ce poste est le fruit d’une longue collaboration. Pendant 11 ans (de 1990 à 2001), il fut successivement Directeur Marketing tous produits, puis Directeur Commercial et Marketing de la division Motos et Quads.

« J’ai connu Eric dans les années 80», commente JC Olivier, « à l’époque, il a été à l’initiative de l’implication de Mobil dans la moto, puis avec Gauloises il nous a aidé à boucler nos programmes vitesse en Grand-Prix avec Ch. Sarron. Après ses 11 ans à mes côtés, et 8 années dans l’édition et l’événementiel lié aux sports mécaniques, il s’est forgé, une très solide expérience. C’est avec sérénité que je lui passe aujourd’hui le relais».

Avec J-C Olivier, ils partagent cette passion pour la moto et la compétition. Dès l’âge de 16 ans, Eric participe à ses premières courses de vitesse à moto. Il se lance ensuite dans les rallye-raids africains. En 1981, il termine 3è du Rallye de Tunisie en catégorie amateur et concrétise son rêve en participant au Dakar en 1982 et 1984. De nos jours, il est toujours prêt à prendre le guidon (Coupes Moto Legende, Bikers Classic..).

Pour E. de Seynes : « Le parcours de J-C Olivier est exemplaire. Je me suis toujours inspiré de ses valeurs et de son engagement avec la marque. Mon ambition aujourd’hui est d’ être digne de cet héritage en me projetant avec confiance dans le futur, autour de 3 axes :
– Préserver l’esprit d’innovation et de compétition de YMF,
– Faire rayonner les valeurs fondamentales de la marque au travers des hommes, du réseau et de tous nos clients,
– Gagner les enjeux de demain : encourager la pratique du 2-roues auprès d’une nouvelle génération, soutenir le R&D des produits d’avenir (électrique, hybrides…), fidéliser et accompagner les clients sur le terrain par des programmes variés, sorties, stages, clubs… » .

Tous les produits commercialisés par YAMAHA MOTOR France sont synonymes de plaisir.

Ce plaisir doit rester intact et tout doit être mis en œuvre pour cela.

Récit de 45 ans de carrière ….. par JCO, Patron Pilote

1966 Lors de ma 1ère tournée en 1966 (en J7 avec mes YAMAHA) , j’ai réfléchi au sens des 3 clés du diapason de Yamaha et je me suis imposé à moi-même 3 priorités :

Social ⇒ J’ai la chance d’avoir été élevé dans un milieu privilégié. Je m’engage à ne jamais faire aucune discrimination de quelque nature que ce soit : un client est un client

Management ⇒ A chaque fois qu’on me posera un question, j’y répondrai dans un laps de temps court.

Environnement ⇒ Je n’ai aucun avenir dans ce métier si ….. je n’arrive pas à inscrire la Marque pour laquelle je travaille dans la société moderne. A l’époque la moto était très marginalisée. Les motards étaient des marginaux. L’action que je mènerai chez YAMAHA devait donc contribuer à l’ouverture et à l’intégration du deux-roues.

Quelques années plus tard, comme Président de la Chambre syndicale des importateurs auto moto (CSIAM) ma première mission était tournée vers l’intérêt collectif de la profession et pas seulement de la Marque Yamaha. Ma deuxième mission était de travailler les axes de sécurité pour réduire les victimes de la route.

Il était urgent que la Moto s’intègre dans notre société et que le comportement des motards change. Parallèlement, nos produits devaient être moins polluants et moins bruyants. Il fallait supprimer le bruit avant que le bruit ne supprime la Moto . Le Président G. Pompidou qui visitait le Salon de la Moto m’avait d’ailleurs interpellé en ces termes : « alors c’est donc vous les motards qui réveillez Paris la nuit à 4H du matin … ».

Mais dans un même temps, il était important aussi que la société comprenne que la Moto est nécessaire à l’équilibre de la jeunesse au même titre que le Sport, car elle véhicule une formidable image d’évasion et de liberté dans un système qui va de plus en plus vers une restriction de liberté.

1969 La chance me sourit quand Brigitte Bardot me contacte pour acheter une AT1 125 blanche. A l’époque c’est une immense star. J’étais prêt à la lui offrir car je savais que les retombées seraient immenses. Mais je craignais la réaction de A. Veuillet, mon patron. Alors je me suis présenté chez elle, la facture à la main. C’était pas le genre de chose à faire. Elle a été très vexée et m’a demandé de garder ma moto… Heureusement je connaissais bien son ami photographe et il m’a aidé à faire déposer la moto à la Madrague. Lorsqu’elle est arrivée en juillet, elle a ouvert les volets et a découvert la moto…. Au milieu du salon . Peu de temps plus tard, Brigitte Bardot a posé officiellement sur la moto, cheveux sur les épaules en mini-short ! ce cliché a fait le tour du Monde et lorsque je suis allé peu de temps après au Japon les responsables de l’usine étaient très fiers :La star la plus connue au monde roulait en YAMAHA. Finalement je suis passé au travers des remontrances de mon patron et j’ai découvert en BB une grande amie qui lorsqu’elle a appris mon grave accident de voiture est venue à mon chevet à l’hôpital ».

1973 Cette année là, j’engage Patrick Pons chez Sonauto Yamaha pour participer aux courses de vitesse en France et à l’étranger. La carrière de Patrick ne durera que 7 ans, car il sera malheureusement victime d’un accident mortel en Août 1980 au GP de Grande-Bretagne, sur le circuit de Silverstone. Au cours de son parcours sous les couleurs Yamaha, Patrick a remporté le titre de Champion du Monde catégorie 750 cc en 1979 et gagné en mars 1980, la course mythique de 200 miles de Daytona, il a d’ailleurs été le seul Français a remporté cette épreuve.

En juillet, il est venu me voir avec son trophée à la main. « Je viens vous donner mon plus beau trophée me dit-il. Je viens de vivre avec Yamaha 7 années extraordinaires. Si c’était à refaire, je referai la même chose. Si ça devait s’arrêter, je ne regretterai rien …. »

1976 2ème édition de l’Enduro du Touquet … et je termine 2è. Je me souviendrai toujours de ce Touquet là : je rentrais d’un congrès concessionnaires à Ceylan, et lors de l’escale à Moscou où il faisait –30°, j’ai dû dormir dans les toilettes qui était le seul endroit chauffé de l’aéroport.

Le Touquet, c’est ma région et l’enduro, une de mes passions. J’ai participé 25 fois à cet enduro des sables mythique. J’ai terminé plus de 15 fois dans les 20 premiers. Lors de ma dernière participation en 2003, j’étais 48è sur plus de 1000 participants.

C’est en course à Fort-Mahon en 1991 que je me suis fait dépassé par un pilote qui m’a beaucoup impressionné. J’ai juste eu le temps de retenir son numéro de dossard et son nom sur son pantalon : « Demeester » « Je me suis dit, avec un nom comme çà, il doit être Belge ou Hollandais. Contrairement à mes habitudes où je ne reste jamais aux remises de prix, j’ai attendu pour le rencontrer, il m’a dit qu’il habitait Dunkerque et s’entraînait tout le temps dans le sable. Je l’ai reçu à mon bureau et l’ai engagé pour la saison suivante. Notre collaboration a été fructueuse puisqu’il a gagné 7 fois l’Enduro du Touquet (record absolu établi en 2008).

Cette même année, lancement de la mythique XT 500 et nous nous engageons à l’Abidjan-Nice. La XT 500 ouvrira la voie des Rallyes Africains. Cette moto sera baptisée « La Reine du Désert ».
Environ 18000 unités seront vendues.

1977 Arrivée sur le Marché de la DT 125 MX (moto avec le système cantilever) dont le succès est sans précédent : 29 000 unités vendues la 1ère année. 90 593 ventes en 10 ans, un record auquel il faut ajouter les 18200 ventes de sa « cousine » la DT 125.

Intégration officielle de Christian Sarron chez Sonauto Yamaha, qui restera fidèle à la Marque aux 3 diapasons durant toute sa carrière Christian sera Champion du Monde sur une TZ 250 Yamaha en 1984.

En 1985, au guidon d’une YZR 500 Yamaha, il gagnera le GP d’Allemagne sur le circuit d’Hockenheim et terminera 3ème du Championnat du Monde 500 cc.

1979 1er engagement au Paris Dakar sur une Yamaha XT 500, j’y participerai 9 fois (entre 1979 et 1996, hormis les 2 abandons sur chute, j’ai fait 6è, 7è, 9è, 11è, 12è et j’ai même terminé 2è en 1985).

 » Depuis le 1er Dakar organisé par Th. Sabine, j’ai parcouru plus de 200 000 km en Afrique. J’ai eu quelques « bobos » , mais ils ne sont rien par rapport aux grands moments de bonheur que j’ai vécus, tout au long de cette aventure humaine. La richesse d’un homme est de pouvoir se réaliser à travers ses passions, le Dakar m’a donné la capacité de construire une indestructible volonté pour poursuivre des objectifs dans ma vie professionnelle, car j’ai eu une chance unique, c’est d’avoir exprimé mes envies, au travers de mon itinéraire professionnel chez Yamaha. Aujourd’hui, je réalise à quel point Yamaha diffère des autres entreprises en m’ayant laissé choisir mon style de vie et de management. Mes Dirigeants m’ont donné l’occasion d’assouvir mon goût du dépassement de soi et du défi.

1981 Instauration du nouveau permis qui interdit la conduite d’une 125 avec un permis auto. Ce nouveau permis moto ne permet plus de conduire directement une grosse cylindrée, il faut désormais faire ses preuves pendant deux ans sur une moto dont la cylindrée maximum est de 400 cc . Cette nouvelle réglementation a découragé les futurs motards car les permis étaient difficiles à obtenir et contraignants. Cela a eu un effet négatif sur le marché qui a chuté de 20 %.

En compagnie de Serge Bacou, Pilote Sonauto Yamaha, vainqueur du 1er Super Motard organisé en France, j’ai eu l’occasion d’aller à Carlsbad (Californie) pour disputer le Superbiker où étaient présentes quelques « pointures » Eddie Lawson, Freddie Spencer, Hakan Carlqvist, Brad Lackey, Dave Aldana, Kenny Roberts … en repartant des USA où j’avais subi 9h00 de décalage (retard par rapport à la France) , je me suis tout de suite envolé pour le Japon ou j’ai cette fois subi 8h00 de décalage dans l’autre sens. Je me souviens qu’en arrivant à l’Usine à Hamamatsu, je ne savais plus dans quel sens tournaient les aiguilles de ma montre !

1986 Arrivée de la mythique V-Max en France.  » Je me souviens qu’en 1983, au cours d’un de mes voyages au Japon le patron du Product-Planning de l’époque m’a emmené dans le bâtiment du R&D et m’a montré le premier proto VMAX. Mon oeil s’est éclairé comme jamais, lui manifestant mon enthousiasme et l’empressant d’envisager sa commercialisation en Europe et en France. Mais malheureusement il m’a répondu que le modèle était destiné uniquement aux USA. Il m’a fallu être très convainquant les mois suivants pour qu’il m’envoie 10 unités. J’ai alors appelé mon ami Bobby Barrier qui était le patron du REGINE’S, Club célèbre, et qui connaissait le tout St-Tropez. Je lui ai mis le marché en main « je t’envoie une moto pour que tu te balades avec dans tous les lieux branchés. Et rapporte moi une liste de 9 VIP. Il m’en a rapporté 30 ! j’ai donc fait une sélection et l’été suivant 10 VMAX roulaient dans St-Tropez. Ca a été le début du mythe. Environ 13 000 unités ont été vendues depuis 1986.

Jacky Vimond Pilote de motocross que Jean-Claude Olivier a engagé chez Sonauto Yamaha en 1979 devient le 1er Champion du Monde de motocross Français.

Conférence de presse pour annoncer l’entrée de YAMAHA pour 6% dans le capital de Motobécane.
Le rachat de MBK s’est fait en plusieurs étapes :

Au Salon de la moto en 1979, Joël Le Theule, Ministre des transports visitant le salon, je lui propose de découvrir notre stand. Il me répond : Vous produisez en France ? Non mais nous l’étudions lui répondis-je. Lorsque vous le ferez, je visiterai votre stand …

Il me fallut alors 2 ans avec Norbert Wagner, Président de Sonauto, pour persuader les japonais de venir produire en France.

En 1982 j’avais pris des contacts avec PEUGEOT et nous avions signé un protocole d’accord lorsque – ô surprise – j’apprends par un journaliste que PEUGEOT annonçait sa joint-venture avec HONDA ….

Nous nous sommes ensuite rapprochés de MOTOBECANE qui avait été repris pour créer MBK, mais la société s’est trouvée en cessation de paiement et en 1985 le Ministère de l’industrie nous a demandé de reprendre l’entreprise. En 1986 YAMAHA s’est retrouvé actionnaire majoritaire de l’activité MBK et nous avons redressé l’entreprise grâce aux scooters BW’s que j’avais découverts totalement par hasard à Laguna Seca. Pour l’anecdote, Kenny Roberts roulait avec ce petit scooter 50 dans le paddock. Comme pour la VMAX, ce produit m’a enthousiasmé, et j’ai beaucoup poussé pour qu’on l’importe en France. Comme son lancement n’avait pas marché au Japon, j’ai dû attendre un an et demi avant de l’avoir sur les chaînes de montage de MBK. Tout comme la « bleu » avait fait le succès de MOTOBECANE, le BW’s a permis à YAMAHA et MBK de trouver son best-seller. Ca a été salutaire.

L’unité de production de MBK a été totalement réorganisée pour transposer toute la méthodologie japonaise et produire avec le même niveau de qualité. Sont fabriqués aujourd’hui chez MBK : 70 000 scooters 50, 44 000 HB, et 27 000 motos pour toute l’Europe. (Modèles produits : Majesty 125, DT 50, TZR 50, WR 125, XT 660 et les moteurs HB F2.5)

MBK dispose de 254 000 m2 de bâtiments et emploie 1000 personnes.

Commercialisation des premiers quads en France.

Quand j’ai recruté Stéphane Peterhansel je lui ai dit : je ne te demande rien, je vais tout t’expliquer, je vais te faire profiter de mon expérience en t’ouvrant mes cahiers, mes road books, mes cartes. Attend 3 ans pour gagner. Apprend l’Afrique. Va à ton rythme. Effectivement, il a gagné son 1er Dakar en 1991.

Quand en 1992 Stéphane a été sollicité par CAGIVA je lui ai dit : Va à Varez essayer la moto et pose toi la question suivante : Ils t’offrent 5 fois plus que YAMAHA mais tu ne sais pas combien de temps ça va durer. Avec nous tu gagnes moins mais je te garantis la fidélité. 2 jours plus tard Peter me confirmait son choix de rester chez YAMAHA. 1 an après CAGIVA arrêtait la compétition en Afrique.
Stéphane détient le record absolu de victoires à moto avec 6 succès, le dernier obtenu en 1998.
Deux ans avant que Stéphane n’arrête le Dakar à moto j’ai appelé mon ami J. Todt pour lui parler de Peter. « quand il va arrêter la moto, tu devrais le prendre en auto ». C’est ainsi qu’il a commencé des petites courses automobiles. Et en 1998 il a intégré le Team Mitsubishi avec qui il a gagné 3 fois le Dakar.

Traversée de la Manche avec Nicolas Hulot en tandem de planche à voile.
Traversée Nice/Calvi avec Fred Beauchêne en jet.

1990 YAMAHA (40%) et PORSHE (60%) signent un accord de joint venture et nous construisons une nouvelle entreprise sur le terrain de cross de SONAUTO que j’utilisais pour m’entraîner avec nos champions.

La nouvelle société s’appelle Yamaha Motor France et le nouveau siège social est construit à St Ouen l’Aumône.

60 000 m2 de terrain
3000 m2 de bureaux
5000 m2 d’ateliers
4000 m2 d’entrepôt logistique
170 salariés
CA en 1966 – à compléter
CA en 2008 – 407 Millions d’Euros

L’inauguration a lieu le 24 avril en présence de Monsieur Ferry Porsche, Fils du célèbre constructeur Ferdinand Porsche. Jean-Claude Olivier devient Président du Directoire.

1996 Retour de l’équivalence 125/permis B. Yamaha reprend le leadership pour ne plus le quitter jusqu’à présent.

Ce retour à l’équivalence est le fruit d’un important travail de la CSIAM au travers de son Président Philippe Sion auprès du Ministère des transports, dirigé à l’époque par Bernard Pons.

1998 Particulièrement intéressé depuis toujours par le design, la forme, l’objet, je me suis concentré à la restauration d’une nouvelle gamme YAMAHA en me mobilisant activement sur le Product-Planning. C’est ainsi qu’ont été lancés des produits innovants comme la R1. Une gamme de maxi-scooter avec le lancement du TMAX 500 en 2000. Une nouvelle routière avec la FJR.

Mon challenge au sein de YAMAHA qui fait des motos, mais aussi des moteurs hors-bord, des quads, des voitures de golf, des motosneiges, a été de pousser la synergie d’entreprise et de mettre en place des données télémétriques pour développer un tableau de bord très informatif sur toutes les données chiffrées du marché, des ventes et de la finance.

Une Formule 1 se pilote aussi par l’électronique et la télémétrie. Donc une entreprise doit être avant-gardiste avec un tableau de bord complet et interactif.

2005 YAMAHA signe son premier contrat de 3 ans avec la POLICE.

2008 Lancement de la nouvelle V-Max que nous attendions depuis 10 ans. De la même manière que pour la 1ère VMAX, nous avons pris la décision de lancer le projet en 2005 pour la produire fin 2008. C’est la 1ère fois que Yamaha lance une moto avec un principe de quantité limitée et un système de commercialisation par internet uniquement.

2010  » Ma passion a 4 directions : air, mer, terre et désert. Mon Père construisait des bateaux et tout jeune, j’ai fait du ski nautique, du bateau, de la planche à voile, ensuite du jet et bien entendu de la moto, du quad, du paramoteur… c’est cette pratique des sports qui contribue à mon équilibre. Je suis né avec la passion de la compétition et de la vitesse, c’est héréditaire, mon Père a couru 6 fois les 24 Heures du Mans Auto.

La compétition et le business sont intimement liés. Le business est une forme de compétition et la compétition est toujours liée au business.

La réussite se partage toujours en équipe. L’homme de compétition qui gagne le fait toujours en équipe. Jamais seul.

La Marque est plus forte que n’importe quel homme. L’homme n’est pas la proue de la Marque. En revanche il choisit le pas de l’hélice du moteur posé sur le tableau arrière du bateau pour lui donner plus de propulsion ».

Progression des ventes YAMAHA :

1966 = 33 motos
1966 à 2010 : 2.170.000 Millions de motos et quads vendus

(Photos : Yamaha Motor France)

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Un commentaire sur “JEAN-CLAUDE OLIVIER RACCROCHE LES GANTS”

  1. traisnel dit :

    il a fait beaucoup pour la moto tout terrain,il savait de quoi il parlait