MARC GERMAIN SUR LA GRAPPE DE CYRANO
Bonjour à tous,
La saison continue et, cette foi-ci c’est à Bergerac que nous avions rendez-vous pour une de mes classiques favorites, la Grappe de Cyrano. Cette édition qui avait été contrariée en 2008 par une météo catastrophique n’a pas eu davantage de chance cette année. C’est sur des spéciales très grasses et détrempées qu’il nous a fallu évoluer durant les deux jours de compétition. Depuis le temps que j’y participe, je connais bien l’épreuve et, malgré ces conditions peu agréables j’avais comme objectif d’épingler une cinquième victoire à mon palmarès sur cette course. La présence de Mickaël PICHON sur la course m’imposait de ne pas tenter de gérer quoi que ce soit et, tout simplement, de rouler au mieux sur toutes les spéciales.
La première journée de course commence sans pouvoir prendre l’avantage sur Mickaël qui remporte les deux premières spéciales. Le tracé est très glissant, je ne m’y adapte pas immédiatement. J’ai davantage de réussite dans les deux spéciales suivantes et je prends la tête du classement. La dernière spéciale de la journée a comme particularité d’être en groupe. Je pars bien en virant deuxième derrière Mickaël dès le premier virage. Manque de chance, un commissaire avait gêné le départ de deux concurrents et nous sommes obligés de reprendre de nouveau le départ. Cette fois-ci, c’est la catastrophe, je me fais accrocher par un groupe de pilotes, je repars dernier de ma série. Je perds beaucoup trop de temps dans cette spéciale et je termine la journée deuxième, à seulement trois dixièmes de seconde derrière Mickaël. Je l’ai un peu amer, le départ en groupe me coûte la victoire aujourd’hui et l’avantage au classement général.
Le lendemain, nous partons en sens inverse des numéros. Les conditions météo associées au passage de tous les pilotes dans les spéciales nous rendent le pilotage difficile. Je ne suis pas complètement dans le coup sur mes premiers chronos, et une spéciale a dû être annulée. Il ne me reste qu’un chrono pour revenir sur Mickaël mais, je ne me fais pas d’illusions, il aborde le dernier passage chronométré avec vingt trois secondes d’avances. J’en reprends neuf mais ce n’est pas suffisant, je termine deuxième de la journée et du classement général.
Je reviens sans une cinquième victoire en poche mais le bilan reste positif. Nous savons tous que Mickaël PICHON ne vient pas amuser le terrain sur les classiques cette année et le rythme qu’il impose oblige les prétendants à la victoire à mettre les bouchées doubles en spéciale. Je n’échoue que de seize secondes pour la gagne en dépit de mes déboires dans la spéciale en groupe du samedi, ce n’est pas une contreperformance. Cette année l’épreuve avait fait un plein record de participants, environ 600 inscrits au départ. C’est un fait qui peut encourager à l’optimisme en ces temps de crise. Je reste néanmoins sur une victoire puisque l’organisateur avait prévu un cross final qui ne comptais pas pour le classement et que j’ai gagné.
Un petit clin d’oeil au groupe d’amis qui participe à la course chaque année et avec qui je prends beaucoup de plaisir à passer du temps. a course était aussi une occasion pour moi de voir Stéphane PETERHANSEL, que l’on ne voit plus souvent au guidon d’une moto.
Dès demain je pars en Sardaigne pour le Grand Prix d’Italie.
Merci à tous,
Marc GERMAIN
