Juin
16

MOTOCROSS DES NATIONS FRANCE ‘2011 : NEWSLETTER FFM #2

Edito

Un Championnat du Monde par Equipes est, dans un sport individuel, le véritable révélateur du niveau de performance d’une nation.

En effet, pour construire une équipe solide il faut s’appuyer sur un groupe élargi qui va bien au-delà des 3 titulaires car dans un sport aussi exigeant et dur que le motocross il est courant de devoir modifi er la composition de l’équipe jusqu’au dernier moment.

Comme cela est souvent le cas dans les sports collectifs, c’est souvent le «banc des remplaçants» qui fait la différence et celui-ci est performant seulement dans les pays où la compétition nationale est la plus difficile et exigeante.

Dans cet esprit, la France est fière d’avoir un Championnat National du meilleur niveau et des pilotes que l’on retrouve régulièrement aux avant-postes des Grands Prix, ce qui nous permet d’avoir plusieurs options pour construire une équipe ambitieuse.

Car, soyons clair, il n’est plus question d’un podium ou de la 2ème place comme cela a trop souvent été le cas ces dernières années, mais bien de gagner le Motocross des Nations qui placera la France véritablement en tête des pays de motocross.

Philippe Thiebaut
Directeur Technique National FFM

Interview
Jean-Claude CLAVREUL,
Président de la Commission de Motocross FFM

Le Motocross des Nations se déroule en France cette année, quelle satisfaction en tirez-vous ?

La France reçoit cette grande épreuve tous les 5 ou 6 ans et c’est l’occasion de démontrer notre savoir-faire dans de nombreux domaines. Il faut remercier la FIM d’avoir fait confiance à la FFM pour l’organisation de cette manifestation de prestige confiée au MC Angérien avec l’aide de la Fédération.

Le Président Jean-Marie Boissonnot a une grande expérience dans l’organisation des GP et une belle équipe de bénévoles pour la mise en oeuvre d’un tel événement. Et il ne faut pas oublier tous les offi ciels de la FFM et les délégués FIM, qui seront en poste pendant 3 jours et auront la lourde responsabilité de diriger et superviser l’épreuve afin que tout soit parfait sur le plan sportif et pour les nombreux spectateurs présents.

Le Motocross français est en bonne santé, comment la Commission Nationale prépare-t-elle la relève ?

La France a la chance d’avoir de très grands pilotes qui décrochent chaque saison plusieurs podiums internationaux. Ce résultat est dû à un travail de fond de la Commission de Motocross depuis une dizaine d’années et qui fait des envieux dans de nombreux pays étrangers. Un travail de formation est fait dès le plus jeune âge via plusieurs structures. Grâce à un système pyramidal, les meilleurs passent à l’échelon supérieur et se perfectionnent sous la houlette de nos Educateurs et continuent leur progression au sein des diff érents championnats de la FFM. Nous allons bien sûr continuer et intensifier ce travail pour préparer la relève de demain.

Steven FROSSARD, vainqueur du Grand Prix de France MX1 2011.

Point de vue
Olivier Robert

Chaque été, l’Entraîneur National de l’Equipe de France est un homme très aff airé au moment où il doit affi ner sa proposition avant de la soumettre au Président de la Fédération Française de Motocyclisme. C’est un mois avant l’épreuve, soit début août, que la FFM officialisera la composition de l’équipe qui portera les couleurs françaises à Saint- Jean d’Angély les 17 et 18 septembre prochains. Présent sur tous les fronts, du Championnat de France Elite au Grand Prix de France en passant par l’épreuve d’ouverture du Championnat des Etats-Unis, Olivier Robert est actuellement dans la phase d’observation, de discussion, d’analyse et de perspectives puisque dans moins de deux mois il doit faire une proposition argumentée en ce qui concerne la composition de l’équipe. « Nous étions partis sur une pré-liste de 12 pilotes, qui se trouve réduite à 11 après la blessure de Sébastien Pourcel. Je suis arrivé au Grand Prix de France avec quelques convictions, j’en ai moins en repartant mais j’ai également beaucoup plus d’informations à traiter ! »

« Je suis réconforté par le comportement de certains pilotes et je considère que ce GP était vraiment une excellente course de préparation pour les Nations » rapporte Olivier qui a rencontré en Charente-Maritime tous les pilotes participant aux Championnats du Monde. «Je suis également allé aux Etats-Unis pour rencontrer Marvin Musquin et Christophe Pourcel, les voir rouler, prendre de leurs nouvelles et discuter avec leurs teams. Malheureusement, Marvin s’est blessé depuis, je vais donc échanger avec lui, suivre à distance sa rééducation puis son retour en compétition. Je ne suis pas inquiet sur son niveau, il faut simplement voir quand il reprendra la moto car il faudra qu’il ait disputé plusieurs courses pour être à 100% pour les Nations» poursuit l’Entraîneur National.

Pour affiner la liste, Olivier a encore deux mois devant lui, deux mois au cours desquels il ne cessera ses investigations pour proposer à la Fédération le meilleur choix possible. «Comme chaque année, je proposerai trois noms au Président de la Fédération fi n juillet, et l’équipe sera officiellement présentée début août à Loket. Pour définir cette liste de trois noms, je fais l’amalgame de beaucoup de choses et j’essaye toujours de prendre pour perspective une échéance à un mois. Jusqu’au dernier GP, je serai régulièrement sur le terrain, pour suivre la forme de chacun, le comportement, les problèmes et me tenir prêt à modifi er la sélection en cas de blessure. Cela peut paraitre assez paradoxal mais je ne ressens jamais de compétition entre les pilotes, ils veulent bien sûr tous être dans l’équipe mais aucun ne cherche à se mettre en avant en dévaluant les autres » conclut Olivier.

Infos clé
La logistique en action

Onzième. Ce sera la 11ème fois qu’Olivier Robert proposera une liste au Président de la FFM. Nommé entraîneur courant 2001, il avait eu la main heureuse puisque l’Equipe de France avait remporté quelques semaines plus tard son premier et seul succès à ce jour dans cette compétition.

Teams. Sur les onze pilotes présélectionnés, pas moins de huit évoluent dans des structures étrangères. Mais les managers des teams Yamaha Rinaldi, KTM USA, Yamaha Gariboldi et Suzuki Europe jouent le jeu et se tiennent prêts à envoyer structures et mécaniciens à Saint-Jean d’Angély en septembre prochain. « Les teams managers savent que cette épreuve est importante pour eux et leurs partenaires, si bien qu’ils coopèrent tous avec nous. Aujourd’hui tous les teams basés en Europe ont la même envie, battre les Américains que ce soit avec la sélection française, italienne, allemande ou autre » confie Olivier qui a rencontré tous les patrons de teams ces dernières semaines.

Règles. La Fédération Internationale de Motocyclisme vient d’officialiser récemment une harmonisation de certaines règles techniques, qui seront d’ici peu similaires entre les Championnats américains et mondiaux. Poids, carburant et normes sonores seront notamment touchés par cette réforme, qui entrera en application dès le Motocross des Nations. « Tout sera beaucoup plus simple désormais pour les pilotes français sous contrat avec un team Américain. Le problème de l’essence et du niveau sonore constituait une grosse contrainte pour les équipes américaines, même si pour un pilote comme Marvin, sous contrat avec KTM, il n’y aurait pas eu de problème à disposer de bon matériel pour les Nations. »

Calendrier. La présélection tricolore sera réunie pour une journée de convivialité au lendemain du GP d’Espagne, avant de se retrouver à Saint-Jean le mercredi 14 septembre. « Le fait que l’épreuve se dispute la semaine suivant la fi nale des Championnats Mondiaux et Américains complique un peu les choses et c’est une chance que l’épreuve se déroule en Europe puisqu’il n’y aura pas de problème de transport du matériel. Les pilotes se retrouveront mercredi à Saint-Jean et iront rouler ensemble jeudi. Ensuite, le vendredi, tout le monde sera au circuit, avec diverses obligations dont la traditionnelle conférence de presse. »

Saint-Jean. Présent au GP de France, Olivier a apprécié le travail fait par le club. « Je trouve que le club fait de plus en plus d’efforts pour trouver de l’adhérence, ce qui a toujours été le problème de Saint-Jean du fait que sous une belle couche de terre et de sable on trouve un sol très dur. La piste était superbe dimanche; malgré la sécheresse avant l’épreuve et l’orage du samedi soir, ils ont su gérer parfaitement la maintenance du circuit, ce qui s’est traduit par de très belles courses. »

Départ du GP de France de Motocross 2011 à Saint-Jean d’Angély.

Le Motocross des Nations
Pour la huitième fois dans l’hexagone !

En organisant cette année le Motocross des Nations, la France monte sur le podium des pays organisateurs, à égalité avec les Pays-Bas et tout près de la Grande Bretagne et de la Belgique. C’est une récompense du travail eff ectué depuis de longues années par les clubs français et la Fédération Française de Motocyclisme, qui ont su professionnaliser leurs organisations pour faire de nos épreuves une référence. Quel rapport y a-t-il entre l’édition 1960 organisée à Cassel (Nord) et celle des 17 et 18 septembre prochains ? Pas beaucoup, même si le principe de l’épreuve reste le même, à savoir une course par équipe regroupant les meilleurs pilotes – trois aujourd’hui – de chaque pays. Mais de nos jours, avec un nombre croissant d’équipes engagées puisqu’on dépasse régulièrement le cap de la trentaine d’équipes nationales impliquées, l’épreuve n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’elle était il y a cinquante ans ! Après Cassel (1960), Rémalard (1966), Vannes (1971), Cognac (1977), Villars sous Ecot (1988), Saint-Jean d’Angély (2000) et Ernée (2005), c’est donc en Charente-Maritime que revient l’épreuve. Un privilège pour le Moto Club Angérien, puisqu’il n’y a guère qu’une dizaine de circuits au monde à avoir reçu plusieurs éditions de cette classique qui a pris aujourd’hui une dimension exceptionnelle ! C’est d’ailleurs depuis le passage à Ernée fin 2005, en présence d’une redoutable équipe des Etats-Unis, que le Motocross des Nations est entré dans une nouvelle ère. Aujourd’hui, il n’est pas une Fédération, si petite soit-elle, qui ne veuille participer à cette épreuve que l’on compare souvent aux Jeux Olympiques et c’est ainsi que l’on retrouve derrière la grille de départ les meilleurs pilotes du monde aux côtés de jeunes coureurs n’ayant jamais mis les pieds sur un circuit de Grand Prix. Cette grande fête intercontinentale du Motocross attire donc chaque année plus d’équipes, plus de journalistes, plus de télévisions et plus de spectateurs, imposant aux organisateurs une rigueur sans faille pour que l’évènement soit un succès. Travaillant main dans la main à cette réussite, la Fédération Française de Motocyclisme et le MC Angérien sont donc sur la brèche depuis plus d’un an pour être à la hauteur des enjeux, et favoriser du même coup le retour de l’épreuve dans l’hexagone d’ici quelques années.

Le Motocross des Nations en France à Ernée en 2005.

Les trois dernières éditions

Villars sous Ecot, 1988. Deux ans après Jacky Vimond, Jean-Michel Bayle vient de coiff er le titre mondial 125 et c’est un superbe trio – Vimond, Bayle et Yannig Kervella – qui représente la FFM. Le club de Villars, présidé par Jean-Pierre Mougin, réussit un sans faute en matière d’organisation. Les tricolores montent sur le podium aux côtés des Américains et mettent ainsi fin à pas moins de vingt années de disette ! Vainqueurs : USA – Jeff Ward, Ricky Johnson, Ron Lechien.

Saint-Jean d’Angély, 2000. Douze ans plus tard, le circuit de Saint-Jean d’Angély reçoit l’édition du centenaire. La fête n’est pas gachée malgré une grève des stations service, une fête marquée par un nouveau sans faute des Américains. Une fracture du nez de Frédéric Bolley annihile les chances françaises et malgré les brillantes performances de Sébastien Tortelli et Stéphane Roncada, la France échoue à une anonyme 18ème place. Vainqueurs : USA – Travis Pastrana, Ryan Hughes, Ricky Carmichael.

Ernée, 2005. Avec une affluence historique et des courses époustouflantes, Ernée fait entrer le Motocross des Nations dans une nouvelle ère. Sébastien Tortelli, David Vuillemin et Mickaël Pichon font monter l’ambiance en réalisant de superbes courses. Les Américains triomphent à nouveau, mais les tricolores ont fait du bon travail en terminant 2ème. Vainqueurs : USA – Ivan Tedesco, Ricky Carmichael, Kevin Windham.

Sports
Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) impliqué dans le Motocross des Nations

175 000 associations, animées par près de 3 millions de bénévoles, accueillant plus de 15 millions de licenciés et qui sont regroupées au sein de 89 fédérations olympiques, non olympiques, affi nitaires, multisports, scolaires et universitaires : ce sont ces données qui font du mouvement sportif le premier des mouvements associatifs de notre pays. Le CNOSF en est son représentant légal. Au-delà de ses prérogatives institutionnelles, le CNOSF souhaite une politique volontariste de grands événements sportifs dans notre pays et encourage fortement les fédérations membres à prétendre les organiser. Le Motocross des Nations, Championnat du Monde de Motocross par équipe, qui se déroule une fois par an dans un pays différent, fait partie de ces événements exceptionnels que notre pays est en mesure d’accompagner grâce au soutien du CNDS (Centre National de Développement du Sport), des collectivités territoriales et de partenaires privés. Vous rajoutez à ces soutiens un comité d’organisation fait de passion et de compétence et vous obtenez un événement dont les retombées rejaillissent positivement sur l’image internationale de la France. Le sport motocycliste français se porte bien, grâce à une fédération forte et bien organisée : la FFM, dont je salue ici son Président Jacques Bolle pour les efforts réalisés, et en particulier pour la mise en place de véritables fi lières d’accession au plus haut niveau mondial dans les 4 disciplines reconnues comme de Haut Niveau par le Ministère des Sports. Le Motocross fait partie de celles-ci et correspond à une discipline spectaculaire, très prisée des plus jeunes, et le CNOSF est heureux de constater que la France constitue le pays le plus en vue au niveau mondial grâce à ses nombreux Champions du Monde et grâce aussi aux plus grandes épreuves comptant pour le Championnat du Monde qu’elle organise chaque année. Bravo à la FFM, bravo au Moto Club Angérien et aux 500 bénévoles en charge de cette épreuve exceptionnelle et merci aussi à tous ceux qui apportent leur soutien à cet événement. J’en profi te enfin pour remercier Jean-Pierre Mougin, Secrétaire Général du CNOSF et ancien Président de la FFM, qui oeuvre ardemment à la médiatisation des sports les moins en vue dans le cadre du partenariat initié avec Orange Sport et qui suit directement cet événement.

Denis MASSEGLIA, Président du CNOSF

Le Président de la FFM, Jacques BOLLE, au côté de Xavier BOOG au Grand Prix de France MX1 à Saint-Jean d’Angély.

Le baromètre des tricolores
Frossard et Paulin confirment

Steven FROSSARD est, comme le mois dernier, l’actuelle tête d’affiche du cross Français et son triomphe au Grand Prix de France MX1 en dit long sur son potentiel en 450. Toujours gêné par une blessure au pouce, il pointait à la troisième place du Mondial MX1 au soir du GP du Portugal, juste derrière Clément Desalle et Antonio Cairoli. Gautier PAULIN et ses trois podiums consécutifs acquis au Brésil, en France puis au Portugal, s’affirme bien comme l’un des principaux outsiders du Mondial MX2. Débarrassé de cette blessure au dos qui le gênait en début de championnat, l’officiel Yamaha Rinaldi aligne les podiums et se languit de réussir ses départs pour pouvoir contrer Herlings, Roczen, Searle et Osborne qui le précédent au championnat. Xavier BOOG a été sacré Champion de France Elite MX1 pour la seconde année consécutive et est passé tout près du podium lors du récent Grand Prix de France. Le pilote KRT, qui bénéficie des conseils avisés d’Yves Demaria, n’a toutefois pas encore roulé à son véritable niveau en GP cette saison.

Christophe CHARLIER, souvent gêné par des blessures, a retrouvé du plaisir sur sa moto et les résultats suivent. Dans le top 8 de la majorité des manches de GP qui se sont disputées ce mois-ci, le pilote Yamaha Gariboldi vient de réussir son meilleur GP au Portugal où il se classe sixième.

Anthony BOISSIERE est quinzième du Mondial MX1 au soir du Portugal. Gêné ces derniers temps par une blessure à l’épaule consécutive à une chute au Brésil, il n’a pas abordé le GP de France dans les meilleures conditions. Sur un circuit qui lui a souvent réussi par le passé, le pilote Yamaha Gariboldi a serré les dents en attendant que les choses aillent mieux.

Jordi TIXIER, auteur d’une belle tournée USA / Brésil où il a signé ses meilleurs résultats depuis son arrivé en GP, n’a pas retrouvé cette aisance depuis son retour sur le vieux continent. Quelques chutes et problèmes mécaniques ont émaillé ses GP de France et du Portugal. Mais le potentiel est bien là pour le pilote du team KTM Martens qui occupe la place de « rookie » de la catégorie MX2.

Nicolas AUBIN, sixième du Grand Prix de France MX2, retrouve son meilleur niveau au fi l des semaines et sans quelques excès de précipitation il serait encore mieux placé. Champion de France MX2 et aux portes du top 10 mondial sur sa KTM HDI, le Normand reste une valeur sûre de cette catégorie qu’il devra quitter l’an prochain puisqu’il a fêté son 23ème anniversaire.

Actu flash
L’actu des autres bleus

Après avoir repris la compétition à l’occasion du GP des Etats-Unis, Marvin Musquin s’est malheureusement blessé au pouce lors de la seconde manche du Championnat américain de Motocross. Il devrait reprendre l’entraînement d’ici fin juin mais aucune date n’est avancée pour son retour en compétition.

Christophe Pourcel a disputé les deux premières épreuves du Championnat des Etats-Unis de Motocross, avant de faire l’impasse sur la troisième étape suite à un désaccord avec son équipe. Plusieurs possibilités s’off rent à lui pour la suite de la saison, sans que rien n’ait été rendu officiel au moment du bouclage.

Valentin Teillet n’a fi nalement pas repris la compétition comme initialement prévu au GP de France, préférant attendre, en accord avec son team, son parfait rétablissement. Il roulera fin juin en Championnat d’Allemagne pour un test grandeur nature avant de revenir en GP, à priori dès la Suède début juillet.

Opéré du syndrome des loges mi juin, Grégory Aranda n’a jamais été aussi heureux de passer dans les mains des chirurgiens ! Il devra observer deux semaines de repos avant de reprendre la compétition, impatient à l’idée de pouvoir enfi n rouler en pleine possession de ses moyens.

(Fédération Française de Motocyclisme Réalisation : FFM – Service Communication Pascal Haudiquert / Mediacross)

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