Juil
20

MOTOCROSS DES NATIONS ‘2011 : NEWSLETTER FFM #3

Edito
Le Motocross des Nations a été classé parmi les grands événements sportifs exceptionnels dont notre pays a besoin car ils constituent une vitrine aux yeux du monde entier. Et à ce titre, l’Etat et le Mouvement Sportif ont décidé d’accompagner fi nancièrement le Moto Club Angérien, l’un des très rares clubs français en mesure d’assumer une telle organisation. La France possède dans le domaine du sport motocycliste un véritable savoir-faire que beaucoup d’autres pays nous envient, mais la France est aussi une terre de champions extraordinaire dans les disciplines moto Tout-Terrain et en particulier en Motocross. Et c’est aussi pour cela que la Fédération Internationale et son promoteur ont décidé de confi er une telle épreuve à la FFM.

Soutenus par plusieurs dizaines de milliers de spectateurs venus de toute l’Europe, nos sportifs auront à coeur de rééditer l’exploit de 2001, car ils en ont véritablement les moyens, en particulier face à une équipe américaine toujours redoutable.

Merci à tous ceux qui soutiennent cet événement exceptionnel sans oublier les très nombreux bénévoles sans lesquels de telles manifestations ne pourraient avoir lieu.

Jean-Pierre MOUGIN
Secrétaire Général du CNOSF
Conseiller du Président de la FFM

Au coeur du staff
Bernard CAMIN,
médecin de l’Equipe de France au MX des Nations

Le MX des Nations fait l’objet d’une attention particulière de la FFM, qui est partie prenante et délègue un staff technique particulièrement affuté. Le Comité Médical, constitué de médecins et de kinés, est chargé, entre autres missions, de suivre la santé et l’aptitude des pilotes. Le Directeur Technique National, Philippe Thiebaut a décidé de renouveler sa confi ance pour la 8ème fois à Bernard Camin. Il est le correspondant du motocross au Comité Médical et chargé des Equipes de France de Motocross. Médecin généraliste et médecin du sport installé à Amiens, médecin de la Ligue de Picardie, il a une longue habitude de la traumatologie du sportif et tout particulièrement chez le motard. Pour se préparer à ce grand évènement, il suit la saison des pilotes, leur forme, leur état de santé et leurs éventuelles blessures par le biais de la presse, par Olivier Robert et par les kinés de la FFM qui couvrent la saison de motocross, ainsi que par le logiciel de suivi des sportifs de haut niveau. Pour l’épreuve, il prépare du matériel pour la petite traumatologie et pour les petits maux quotidiens : rhino, douleurs, gastro… Il prévoit également son appareil d’échographie portable qui a déjà rendu bien des services sur le terrain et qui avait bluff é le staff médical du MX des Nations à Denver l’an passé. Autant dire que cette fois encore, tout est fait d’un point de vue médical pour que l’Equipe de France monte sur la plus haute marche du podium.

Gautier Paulin, 4ème au Championnat du Monde MX2 après le GP de Lettonie.

Jean-Marie Boissonnot, Président du Moto Club Angérien.

Zoom
Les Nations en ligne de mire

A mi chemin entre le dernier Grand Prix de France et le prochain Motocross des Nations, l’équipe du Moto Club Angérien est sur la brèche pour organiser l’épreuve phare de la saison. Les 17 et 18 septembre, Saint-Jean d’Angély sera plus que jamais sous les feux de l’actualité et c’est la perfection que l’on vise dans la Charente-Maritime. C’est un sacré défi que d’organiser à quelques mois d’intervalle deux épreuves de très haut niveau. Quelques semaines après que se soit terminé le Grand Prix de France de Motocross, le Président Boissonnot fait le bilan de cette épreuve. «Sportivement ce fut un réel succès et terminer la journée sur deux Marseillaises après les victoires de Dylan Ferrandis en Championnat d’Europe et Steven Frossard en Championnat du Monde était absolument extraordinaire. Pour ce Grand Prix, le public était majoritairement Français et je pense que tout le monde a quitté le site heureux de son week-end et de ce premier succès en MX1 de Steven que l’on connait bien ici puisqu’il a longtemps porté les couleurs du club» confie Jean-Marie qui confi rme que ce Grand Prix a été bénéfi que pour préparer encore mieux le Motocross des Nations. «Jusqu’à maintenant, il y avait d’un côté le club organisateur, le promoteur de l’autre et au milieu des deux il y avait la FFM. Pour la première fois, nous avons tous travaillé en total partenariat et on ne peut que s’en féliciter.

Podium du GP de France de Motocross MX1 2011 à Saint-Jean d’Angély.

On sent une dynamique nouvelle, des liens plus serrés se nouent et même avec les élus régionaux j’ai constaté que les rapports n’étaient pas les mêmes. Tout le monde veut que le Motocross des Nations soit un succès et je pense que nous avons fait du bon travail à l’occasion du Grand Prix ; tout ce que nous avons mis en place dans l’optique des Nations a parfaitement fonctionné, que ce soit la salle de presse, la connexion internet, nos nouvelles buvettes ou les services de sécurité. « Nous savons sur quels points nous devons progresser et nous avons déjà pris toutes les mesures nécessaires pour que pilotes, officiels et publics passent un superbe week-end en septembre prochain ». poursuit-il. C’est une véritable entreprise forte de six cent cinquante bénévoles qui s’activera pour que cette 65ème édition du Motocross des Nations soit une réussite.

Web
Un site spécifique

Vous pourrez bientôt tout savoir sur l’épreuve en cliquant sur www.motocross-of-nations.com, et notamment réserver vos billets à l’avance. La Fédération Française et le club off riront, avec les 10 000 premiers billets, le drapeau de l’Equipe de France. Par ailleurs tous les licenciés recevront gratuitement, sur présentation de leur licence, le programme « collector » de la manifestation. Podium du GP de France de Motocross MX1 2011 à Saint-Jean d’Angély. Cette année, les trente meilleures nations du motocross se réuniront sur le circuit de Saint-Jean d’Angély en Charente-Maritime. Evènement majeur de sa discipline, le Motocross des Nations participe au rayonnement international du sport français et le Centre National pour le Développement du Sport, établissement public sous la tutelle de la Ministre des Sports, est fier de contribuer à la réalisation d’une telle épreuve. Le Motocross des Nations devrait en eff et être une source de retombées multiples et bénéfique pour la région tant pour le développement de la pratique sportive qu’en ce qui concerne l’aménagement du territoire. Nul doute que l’engouement pour ces champions suscitera des vocations mais cet essor ne sera possible qu’avec un circuit qui demeurera de qualité après la compétition. En ce sens, la requalifi cation future du paddock en plateau de prévention pour la sécurité routière est un parfait exemple d’un aménagement durable du site et de la prise en compte des vertus éducatives du projet sportif.

En attirant 30 000 personnes sur le week-end, je suis certain que cet évènement aura des répercussions positives sur toute la Charente-Maritime. C’est donc avec beaucoup d’estime pour les organisateurs et les participants que je souhaite à la Fédération Française de Motocyclisme, au circuit de Saint-Jean d’Angély et à sa région une grande réussite dans l’organisation du Motocross des Nations 2011.

Le mot du Centre National pour le Développement du Sport (CNDS).

Cette année, les trente meilleures nations du motocross se réuniront sur le circuit de Saint-Jean d’Angély en Charente-Maritime. Evènement majeur de sa discipline, le Motocross des Nations participe au rayonnement international du sport français et le Centre National pour le Développement du Sport, établissement public sous la tutelle de la Ministre des Sports, est fi er de contribuer à la réalisation d’une telle épreuve. Le Motocross des Nations devrait en eff et être une source de retombées multiples et bénéfi que pour la région tant pour le développement de la pratique sportive qu’en ce qui concerne l’aménagement du territoire. Nul doute que l’engouement pour ces champions suscitera des vocations mais cet essor ne sera possible qu’avec un circuit qui demeurera de qualité après la compétition. En ce sens, la requalification future du paddock en plateau de prévention pour la sécurité routière est un parfait exemple d’un aménagement durable du site et de la prise en compte des vertus éducatives du projet sportif.

En attirant 30 000 personnes sur le week-end, je suis certain que cet évènement aura des répercussions positives sur toute la Charente-Maritime. C’est donc avec beaucoup d’estime pour les organisateurs et les participants que je souhaite à la Fédération Française de Motocyclisme, au circuit de Saint-Jean d’Angély et à sa région une grande réussite dans l’organisation du Motocross des Nations 2011.

Julien NIZRI, Directeur Général du CNDS

Yves Demaria, vainqueur du MX des Nations en 2001.

Avec huit participations au Motocross des Nations, dont sept avec la France (1) Yves Demaria est l’un des tricolores connaissant le mieux cette épreuve qu’il a par ailleurs remporté en 2001, aux côtés de David Vuillemin et Luigi Seguy. Aujourd’hui manager sportif du team Kawasaki KRT, le Marseillais est bien placé pour parler de cette prestigieuse course qu’il suivra encore de près en septembre prochain.

Point de vue : Yves Demaria

Yves, qu’est-ce qui diff érencie cette course des Grands Prix ?

YD : Pour moi, les Nations c’est la cerise sur le gâteau dans une saison et j’ai toujours pris un grand plaisir à participer à cette course. Ce qui fait la différence avec les GP, c’est d’arriver à se motiver pour cette course même si elle n’est pas prévue dans les contrats qu’on signe avec les teams et qu’elle ne rapporte pas beaucoup d’argent. Maintenant, en terme de résultat sportif et en terme médiatique, il n’y a pas mieux que cette course là, c’est une épreuve très importante.

Yves Demaria lors du Championnat du Monde MX3 en 2007.

Quand on est jeune pilote, prend-on de suite la dimension de cette épreuve ?

YD : Personnellement, cette course m’a toujours tenu à coeur même si dans les premières années je n’avais pas vraiment tout compris et intégré au sujet de celle-ci. C’est sûr qu’il est compliqué de faire ami-ami avec ses rivaux mais il faut laisser de côté les habitudes qu’on prend dans un sport individuel. Il faut avoir de forts caractères pour dynamiser l’équipe et faire avancer le navire. Pour gagner les Nations, il ne faut pas forcément composer l’équipe avec les pilotes ayant réalisé les meilleures performances individuelles dans la saison, il faut choisir ceux qui sauront travailler en osmose avec leurs équipiers, avec beaucoup de convivialité.

« Même si les résultats individuels de chaque pilote sont importants, la clé de la réussite est l’équipe. Sans cela tu ne peux pas gagner les Nations ».

Dans ton palmarès, que vaut cette victoire aux Nations par rapport à tes trois titres mondiaux ?

YD : C’est une ligne importante. En France on a presque honte de parler de cette victoire du fait que les Américains n’étaient pas là, c’est regrettable car beaucoup auraient fait mousser ce succès qui reste unique. Pour certains observateurs et pour ceux qui ne l’ont pas gagnée, c’est peut être difficile à accepter mais au palmarès de l’épreuve il y a une ligne avec « France » et pour moi c’est une
grande fierté.

L’épreuve se dispute cette année en France, est-ce un plus pour les pilotes ?

YD : Cela peut mettre une pression supplémentaire de rouler en France, maintenant si c’est bien préparé
ça ne peut être que bénéfi que. Il faut que les pilotes soient tous soudés et pensent à l’équipe, rien qu’à elle. Il faut créer une vraie osmose, il faut que les pilotes soient solidaires. La semaine précédant les Nations va être très importante, c’est là que doit se créer cet état d’esprit !

(1). Lors du Motocross des Nations 1988 à Villars sous Ecot, Yves Demaria faisait partie du Team Andorre composé de trois pilotes Français. Aujourd’hui, aux Nations il faut être titulaire d’un passeport du pays pour pourvoir intégrer l’équipe nationale.

Les chiffres clés
Si depuis 1985 le Motocross des Nations réunit trois pilotes engagés en catégorie MX1, MX2 et Open, il a existé par le passé la Coupe des Nations (125cc, que l’on peut assimiler au MX2), le Trophée des Nations (250cc, aujourd’hui MX1) et le Motocross des Nations (500cc, Open). Pas moins de soixante et onze pilotes ont arboré au minimum une fois le maillot de l’Equipe de France lors d’un Motocross des Nations.

Huit participations : Frédéric Bolley, Jean-Jacques Bruno.
Sept participations : Yves Demaria, Daniel Péan.
Six participations : Serge Bacou.
Cinq participations : Patrick Boniface, Patrick Fura, Yannig Kervella, Jean-Claude Nowack, Sébastien Tortelli, Jacky Vimond, David Vuillemin.
Quatre participations : Jean-Michel Bayle, Guy Bertrand, André Chuchart, Jean Hazianis, René Klym, Robert Klym, Gerard Ledormeur, Sébastien Pourcel, Frédéric Vialle.
Trois participations : Jean Cros, Jean Claude Gomez, Mickaël Pichon.
Deux participations : Nicolas Aubin, Thierry Bethys, Richard Boniface, Gilbert Brassine, Joël Corroy, Patrick Drobecq, Yves Gervaise, Yann Guedard, Christophe Martin, Marvin Musquin, Gautier Paulin, Olivier Perrin, Jacky Porte, Joël Queirel, Luigi Seguy, Jean Claude Terroitin, Jacky Vernier, Christian Vimond.
Une participation : Johnny Aubert, Jacques Avronsart, José Barbara, Jean-Michel Baron, Maurice Beaumard, Anthony Boissière, Xavier Boog, Jacques Charrier, Michel Combes, Georges Delpeyrat, Patrick Demaria, Henri Frantz, Steven Frossard, Paul Godey, Serge Guidetty, Dominique Hamard, Michel Jacquemin, Rémy Julienne, Paul Lenoir, Ludovic Lucquin, Mickaël Maschio, Antoine Meo, Robert Meras, Rudy Potisek, Christophe Pourcel, Pierre-Alexandre Renet, Eric Robert, Stéphane Roncada, Jacques Schmid.

Le baromètre des tricolores

Frossard dans la course au titre !

Au fil des week-ends, Steven FROSSARD continue de s’affirmer comme le nouveau leader du cross Français et est la révélation de la saison MX1. Vainqueur en Suède de son second Grand Prix cette année et déjà vainqueur de cinq manches, il reste dans la course au titre Mondial en dépit de quelques aléas de course, comme ce départ anticipé en seconde manche du GP d’Allemagne.

Six podiums, qui dit mieux ? Depuis le GP du Brésil fin mai, Gautier PAULIN a pris goût aux podiums dont il fréquente les secondes et troisièmes marches en attendant mieux. Vainqueur de la seconde manche du GP d’Allemagne devant tous les hommes forts de la catégorie, il s’affi rme comme un pilier du cross Français et n’est plus loin de sa première victoire en GP de l’année.

Le déclic tant attendu ne s’est toujours pas produit pour Xavier BOOG qui a toutefois eu la satisfaction de monter sur son premier podium de manche de l’année lors du GP de Suède. Aussi rapide que les hommes forts de la catégorie MX1, Xavier manque encore d’un peu de vitesse et d’agressivité dans les cinq premières minutes de course pour jouer les premiers rôles.

Depuis le mois dernier Anthony BOISSIERE a gagné une place dans la hiérarchie mondiale, sans que cela ne le satisfasse pour autant. Le Sudiste n’arrive pas à livrer les courses que l’on attend de lui après sa brillante entrée en matière l’an passé dans cette catégorie MX1.
Anthony cherche avec son team des solutions, le potentiel étant là pour qu’il intègre régulièrement le top dix mondial.

Grégory ARANDA a enfi n retrouvé l’intégralité de ses moyens depuis son opération à l’avant bras et même s’il manque encore de physique compte tenu de cet arrêt forcé, il peut enfi n piloter sans douleur sa 450. Il a repris la compétition en Suède et a marqué en l’espace de trois courses quasiment autant de points que lors des quatre premiers GP.

Ayant repris la compétition en Suède, Valentin TEILLET effectue une reprise conforme à ses ambitions et aux objectifs assignés par son team. Dixième en Suède, huitième en Allemagne et septième en Lettonie, le Vendéen est sur une phase ascendante alors qu’il reste cinq GP au programme.

C’est la saison de la résurrection pour Nicolas AUBIN qui confi rme au fil des semaines et des courses qu’il a retrouvé son meilleur niveau. Avec sept manches dans le « top neuf  » lors des cinq derniers GP, le protégé de Mickaël Pichon occupait au soir de la Lettonie la neuvième place du Mondial en dépit d’un score vierge dans trois des vingt manches déjà courues.

Actu flash
L’actu des autres bleus

Blessé au pouce après que la moto d’un rival lui soit retombée dessus, Marvin MUSQUIN vient de reprendre l’entraînement aux Etats-Unis et va reprendre la compétition fi n juillet à Washougal. Le double champion du Monde MX2 a continué son travail physique pendant sa convalescence et devrait assez vite retrouver son rang.

Arrivé en Europe début juillet pour rejoindre le team CLS, Christophe POURCEL a eu très peu de temps pour préparer le GP d’Allemagne qui marquait son retour à la compétition. Manquant de temps pour adapter la 450 Kawasaki à son pilotage, il n’a terminé aucune des deux manches avant de déclarer forfait en Lettonie, sans que l’on puisse juger de sa valeur actuelle.

Désormais remis d’une blessure à la main qui le gênait et l’a contraint à faire l’impasse sur le GP d’Espagne, Christophe CHARLIER peut enfin exprimer son talent et fréquenter le top dix mondial, voir le top sept comme en Suède. Une chute en Allemagne puis une blessure à l’épaule en Lettonie ont interrompu sa série de bons résultats mais ce n’est que partie remise.

Treizième du Mondial MX2 au soir de l’Allemagne, Jordi TIXIER continue son apprentissage de la catégorie avec des hauts – Brésil, Lettonie – et des bas – Portugal – qui ne l’empêchent pas de continuer à travailler avec abnégation. Quelques chutes ont émaillé ses dernières courses mais il vient de livrer un beau GP de Lettonie.

Fédération Française de Motocyclisme
Réalisation : FFM – Service Communication Pascal Haudiquert / Mediacross

Présentation du maillot officiel pour le MX des Nations lors du Grand Prix de France à Saint-Jean d’Angély en présence du Président de la FFM, Jacques Bolle.

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