MALAISE DANS LA PRESSE AUX USA : CE QUI GUETTE LA FRANCE
J’avais posté il y a quelques temps un Sujet dans lequel je faisais part de mon Inquiétude quant à une possible disparition de certains Sites Tout-Terrain Moto Amateurs en France, suite à l’arrivée « en Force » de la Presse dite « Papier » sur le Net en ‘2007..
Voici pour information une dépêche qui vient de tomber ce jour sur Yahoo..
En fait je m’étais trompé, ceux qui « seraient » en danger dans l’histoire seraient plutôt les Sites des Groupes de Presse eux-mêmes..!
On ne peut pas raisonnablement demander à une même Équipe de Journalistes d’être « au four et au moulin » avec en plus une réelle obligation de qualité de travail mais surtout d’informations..
Pour en revenir au sujet que j’avais initialement posté, un autre « danger » est bien présent car à trop vouloir en faire on peut commettre des erreurs coûteuses en Image pour les Sportifs, chose dont n’a vraiment pas besoin la Moto Tout-Terrain en ces temps difficiles d’ultra lobbying écolo..
À suivre..
– Devotee* –
Yahoo Actualités ce jour..
USA : malades du tout-internet, des journalistes le disent … sur la toile
Par Laurent THOMET AFP – il y a 2 heures 20 minutes
WASHINGTON (AFP) – Les journalistes américains en colère ont désormais un site internet pour s’exprimer et ne s’en privent pas : hiérarchie toujours plus exigeante, charge de travail accrue, rédactions réduites comme peau de chagrin… et bouleversements liés au tout-internet.
Depuis le 10 février 2008, 2.600 « coups de gueule » ont ainsi été postés anonymement sur le site angryjournalist.com.
C’est à la suite de la lecture d’une étude sur le malaise de la profession que Kiyoshi Martinez, un ancien journaliste de 23 ans qui écrivait sur l’internet, « déçu » par la profession, » a décidé de lancer ce forum pour les professionnels des médias. Mot d’ordre: « laisser libre cours à votre colère ».
Paradoxalement, les reproches des journalistes sont en partie tournés contre l’internet, devenu un outil de prédilection dans leur quotidien mais qui a forcé les journaux et chaînes de télévision à se réinventer avec des conséquences douloureuses pour leurs employés.
« Je suis en colère parce que mon entreprise, comme tout le reste du secteur, me demande de faire plus avec moins« , se plaint l’un d’entre eux sous le pseudonyme Angry Journalist 241. « Au diable la qualité, on nous demande simplement du remplissage sur les sites internet« , ajoute-t-il.
Des journalistes chevronnés se plaignent de salles de rédaction réduites par des patrons qui demandent de produire à la fois pour les anciens et les nouveaux médias.
Les nouvelles recrues sont quant à elles frustrées par les frictions entre cultures. « Je déteste le fait que l’imprimé et l’internet ne puissent pas travailler ensemble ! Allons, l’internet est le futur, alors, s’il-vous-plaît, ayez un peu de respect pour les rédacteurs-internet« , demande Angry Journalist 700.
Mais ce sont les patrons qui récoltent le plus de critiques.
« Notre directeur, l’homme qui est censé diriger notre rédaction, tourne en rond comme s’il avait oublié où il a laissé sa tasse de café », écrit Angry Journalist 2570.
Pour le créateur du site, « il est déprimant de voir qu’une industrie traite si mal ses employés« .
Selon Scott Reinardy, professeur en journalisme à Ball State University et auteur de l’étude ayant inspiré le site de Kiyoshi Martinez, angryjournalist.com offre une agora sur l’évolution des entreprises de presse à l’ère d’internet.
« Nous sommes dans une situation de réelle transition et cela va juste prendre du temps et engendrer de la douleur avant que nous puissions la dépasser », estime-t-il. Et d’ajouter: « L’incertitude fait peur ».
Pour Steve Outing, éditorialiste au journal professionnel « Rédacteurs et éditeurs », les patrons de presse devraient prêter attention à angryjournalist.com. « Des choses sont dites sur ce site qui ne le seraient pas autrement – ou peut-être seulement entre collègues au bar du coin ou chez soi avec sa femme », écrivait-il en mars dans une chronique. « Je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est une bonne chose pour l’industrie des médias ».
Le site a inspiré un imitateur, happyjournalist.com. Lancé le 2 mars, il peine à rencontrer son public avec seulement 97 commentaires postés.
Quant à Angry Journalist 856, il va désormais vivre heureux: « Je ne suis plus en colère, je démissionne ».
(Source : Yahoo, cliquer sur le Logo pour lire la News..)