MOTOCROSS INTERNATIONAL DE VALENCE LE 24 FEVRIER : STEVE RAMON ETRENNE SON TITRE MONDIAL
MOTOCROSS DE VALENCE LE 24 FEVRIER
STEVE RAMON ETRENNE SON TITRE MONDIAL
Champion du Monde MX1 en titre, le Belge Steve Ramon sera l’un des grands favoris du Motocross International de Valence, le 24 février prochain. Comme la majorité des pilotes de Grands Prix, l’officiel Suzuki poursuit activement sa préparation afin d’arriver à Valence avec tous les atouts en main.
Deux titres mondiaux à son actif
Garçon très discret dès qu’il descend de sa moto et quitte son casque, Steve Ramon sera l’un des pilotes les plus titrés à Valence, puisqu’il compte déjà deux couronnes mondiales à son actif. A son premier titre en 125 (2003) le Belge a en effet ajouté une seconde couronne en MX1 (450) l’an passé, couronne conquise il est vrai suite à la blessure de Coppins. ‘C’est vrai que j’ai bénéficié de sa blessure, mais beaucoup de gens oublient que j’ai eu moi aussi mon lot de soucis en début de saison, en me retrouvant par exemple impliqué dans plusieurs chutes ou je n’y étais pour rien’ confie volontiers sans hausser le ton le successeur de Stefan Everts au palmarès mondial. En se retirant de la compétition fin 2006, Everts a mis un terme à cette archi domination qu’il existait sur le cross mondial et Ramon a été le premier à en tirer profit, ce qui n’a pas surpris outre mesure Stefan. ‘De tous les pilotes en piste, Steve était le seul que je prenais souvent le temps d’observer, car son pilotage est exceptionnel. Il trouve souvent des trajectoires auquel personne ne pense, et qui sont très intéressantes’ confie la star belge qui dirige aujourd’hui le team officiel KTM, et qui sera comme Jacky Vimond – lequel s’occupe désormais de Joshua Coppins et du jeune Gautier Paulin – présent dans le paddock de Valence le week-end prochain.
La connexion belge
Formé chez Kawasaki puis chez KTM avec qui il coiffa son premier titre mondial, Ramon a fin 2005 rejoint l’équipe Suzuki dirigée par les frères Geboers. Bien intégré au sein de cette structure belge installée à proximité de chez lui, il a su mettre en place tous les éléments pour décrocher la couronne mondiale. ‘La particularité de Steve, c’est qu’il faut que tout soit parfaitement à sa place pour qu’il donne le meilleur de lui-même. Il déteste l’inconnu, et sur une nouvelle piste par exemple il lui faut un certain temps d’adaptation’ confie Sylvain Geboers. Le week-end passé à Mantova, Steve a comme son équipier Ken De Dycker découvert une toute nouvelle moto puisque l’usine Suzuki a été la première à développer l’injection électronique sur une moto de cross. ‘En fait je n’ai pas ressenti un grand changement de ce côté là’ confiait au soir de l’épreuve le Belge aujourd’hui âgé de 28 ans. ‘Cette course a été riche en enseignements puisque je n’avais pas fait un seul test avec la nouvelle moto avant d’arriver à Mantova, mais globalement cela a été et nous savons dans quelle direction travailler. Nous allons tester et développer la moto en Italie puis en France avant d’arriver à Valence, qui sera ma seconde course de l’année. Bien que je n’ai pas roulé de l’hiver en raison d’une blessure au poignet je me suis senti bien physiquement à Mantova, malgré le fait que nous avions très peu de temps entre les différentes courses pour récupérer’ poursuit Steve qui conservera son numéro 11 cette saison. Un double as pour un double titre mondial, en attendant qui sait d’en ajouter un troisième à ce palmarès que plus d’un pilote lui envie.
Testing, testing…
Pour tous les teams engagés à Valence, les séances de testing s’enchaînent les unes après les autres. Tous les teams Suzuki (Geboers, Swift et Inotec Ortema avec Ramon, De Dycker, Leuret et Boog) et Kawasaki (GPKR, KRT et Molson avec Strijbos, Pourcel, Leok, Priem, Paulin, Sword et Swanepoel) ont ainsi passé la semaine en Italie avant de rejoindre l’Espagne (Kawasaki) ou la France (Suzuki) afin de poursuivre sur différents types de circuit la mise au point des machines d’usine tout juste arrivées du Japon. Mantova a révélé à chacun les pistes de travail pour affiner la mise au point du matériel, et Valence sera pour tous les postulants aux titre mondiaux une nouvelle séance de travail grandeur nature, suivie de très près par les ingénieurs japonais venus suivre le développement de leurs coûteux prototypes.
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